Guide du Planeswalker pour Kaladesh
Aujourd’hui, vous pouvez compléter vos connaissances sur le monde, l’histoire et les habitants de Kaladesh. Vous trouverez également ces informations dans le Guide du joueur de Kaladesh, ainsi que d’autres illustrations et anecdotes dans The Art of Magic: The Gathering – Kaladesh, disponible en janvier prochain.
Le monde éblouissant de Kaladesh
Le monde de Kaladesh est une œuvre d’art vivante : de son ciel éclatant à ses créatures vibrantes d’énergie en passant par ses arbres noueux, il doit son originalité à la présence d’une substance bleue, mystique, appelée l’Éther. Car si celle-ci est présente sur de nombreux plans du Multivers, sur Kaladesh, en revanche, sa présence y est tangible : on peut la voir, la toucher et même s’en nourrir.
L’Éther sur Kaladesh
Sur Kaladesh, l’Éther existe surtout sous sa forme brute, dans les couches supérieures de l’Éthersphère. Dans des conditions idéales, cette substance bleue étincelante redescend vers le sol, où la nature réagit à son contact : les troncs d’arbre se tordent en spirales à l’horizontale pour absorber le plus d’énergie possible des rafales de vent, les fleurs forment des urnes pour récolter les gouttes de pluie éthérique, les montagnes sont criblées d’étincelantes gemmes d’Éther martelées et incrustées dans leurs flancs par la force des bourrasques et les cours d’eau, en creusant leur lit, reflètent le flux et le reflux saisonnier des marées d’Éther dans le ciel.
La faune de Kaladesh vit elle aussi au rythme des flux d’Éther : les oiseaux migrateurs les suivent, les bancs de poissons se rassemblent autour d’eux, les fauves s’affrontent pour le contrôle des gisements les plus riches et les gremlins consument les géodes que forme l’Éther solidifié. Des créatures telles que les baleines volantes, les drakôns et les oiseaux de haut vol ont eux aussi évolué pour pouvoir vivre dans l’Éthersphère, baigner dans son rayonnement et emmagasiner sa puissance magique.
L’Éther, source d’énergie
Les habitants de Kaladesh ont toujours su que l’Éther était chargé de puissance, mais ce n’est qu’au siècle dernier que l’on a inventé des méthodes fiables pour le récolter et l’exploiter. C’est en effet il y a soixante ans que la célèbre éthérologue Avaàti Vya en a percé le secret. Le processus de raffinage qu’elle a découvert sépare ainsi sa composante énergétiquement chargée de son élément réactif et volatile, ce qui permet d’en maîtriser la puissance sans y risquer sa vie.
Quelques mois à peine après la première expérience réussie de raffinage menée par Avaàti Vya, le Consulat, qui est la plus grande structure gouvernante de Kaladesh, y a vu la possibilité de rendre la puissance de l’Éther accessible à tous. Il a ainsi élaboré des procédés de production et de distribution de masse de l’Éther raffiné, établi des techniques de collecte sans danger, mis en service des aéronefs pour les transports et construit des éthéroducs pour la desserte des foyers.
À la plus grande satisfaction des consuls, l’accessibilité de l’Éther sur tout le plan a amorcé ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le Grand Boom de l’Éther. La population de Kaladesh, en majorité composée d’inventeurs et d’artisans, avait ainsi désormais accès à une énergie d’une puissance dont elle n’aurait jamais osé rêver, ce qui a inauguré une ère d’invention frénétique, d’espoirs illimités et de réjouissances. Aujourd’hui, le Consulat continue de promouvoir ce contexte fait d’optimisme et créativité que le Grand Boom de l’Éther a favorisé. Kaladesh est donc un monde où tout est possible, où tout est inventable et où tout problème peut se résoudre grâce à la puissance de l’Éther mystique.
Activité renégate
Pourtant, même sur un monde apparemment aussi idyllique que Kaladesh, il existe des mécontents. Un groupe de dissidents qui se font appeler les « renégats » estiment en effet que le Consulat cache au public des informations et des innovations. Ils jugent que, par la promulgation de règles de sécurité et de quotas pour la distribution de l’Éther, le Consulat est liberticide et ils considèrent l’exercice centralisé de sa gouvernance comme un outil d’oppression. Ils défient ainsi son autorité pour tenter de recouvrer l’indépendance qu’ils estiment avoir perdue.
Le cycle de l’Éther
Depuis le début du Grand Boom de l’Éther, les artisans, ingénieurs et architectes de Kaladesh se sont embarqués dans une course effrénée à l’invention, ce qui fait de ce plan un monde où des êtres mécaniques arpentent les rues, où des mécanoptères finement forgés survolent les places de marché, où des automates zoomorphes servent de compagnons et où d’immenses aéronefs sillonnent les plus hautes strates de l’Éthersphère. Chacune de ces inventions est le produit d’un processus intrinsèque, en cinq étapes, appelé le Cycle de l’Éther.
- Inspiration. Les artisans observent les schémas formés dans la nature par l’Éther et y trouvent l’inspiration pour une nouvelle machine.
- Innovation. De brillants inventeurs précisent et affinent la conception de cet appareil et renforcent son potentiel.
- Construction. La conception terminée, des fabricants consciencieux construisent l’appareil, y infusent de l’Éther, puis l’entretiennent et, le cas échéant, le réparent, pendant toute sa durée de vie.
- Libération. Lorsqu’un appareil arrive en fin d’utilisation, il est démonté, et l’Éther qu’il renferme libéré.
- Réabsorption. L’Éther est finalement recombiné avec le produit accessoire de son raffinage et retourne dans l’Éthersphère.
Les elfes : l’inspiration
Les elfes de Kaladesh vivent en harmonie, aussi bien avec la nature que la technologie, car ils croient que la première inspire la seconde : à leurs yeux, un objet manufacturé est une expression des lois et principes naturels. Ils motivent d’ailleurs les autres espèces à adopter ce point de vue, et on les associe ainsi à l’étape d’inspiration du Cycle de l’Éther. Ce sont eux, en effet, qui, le plus souvent, sont à l’origine d’une idée créatrice.
Les vedalkens : l’innovation
Les vedalkens estiment que rien n’est ni ne saurait être parfait, et s’en réjouissent, car ils envisagent chaque imperfection comme une possibilité d’amélioration. Ils passent ainsi d’innombrables heures en quête de progrès et sont donc associés à l’étape d’innovation du Cycle de l’Éther. Ils représentent l’éclair de génie, l’idée qui va au-delà du possible, de même que l’astuce ingénieuse qui résout un problème technique.
Les nains : la construction
Pour les nains, rien n’est plus digne d’éloges qu’une machine qui a résisté au passage du temps. Ils sont fiers de la qualité de leurs créations et parlent souvent d’elles comme de leur progéniture. Ils sont les ouvriers infatigables de Kaladesh et incarnent l’aspect constructif du Cycle de l’Éther. Ce sont aussi des maniaques de la belle ouvrage, pour qui la durabilité d’une machine a plus d’importance que l’inventivité dont elle procède.
Les gremlins : la libération
Les gremlins sont d’infatigables pilleurs, dotés d’un appétit insatiable pour l’Éther. Ils se regroupent là où celui-ci abonde et ne reculent devant rien pour s’introduire dans les réserves de la substance bleue afin de s’en nourrir. Leur mode d’alimentation débridé et désordonné a d’ailleurs pour effet secondaire de relâcher une grande partie de l’Éther dans l’environnement. C’est pour cette raison qu’ils incarnent l’étape de libération du Cycle de l’Éther. Leur rôle crucial est souvent déconsidéré par les victimes de leurs larcins.
Les éthériens : la réabsorption
Les éthériens sont liés à l’Éther de façon bien plus intime que les autres races de Kaladesh, car ils lui doivent rien moins que la vie puisqu’ils constituent un sous-produit fortuit de son raffinage. Ils se trouvent dans un état de flux constant, qui évolue en permanence vers une forme qui pourra être recyclée dans l’Éthersphère. C’est dans leur corps qu’a lieu d’étape de réabsorption du Cycle de l’Éther. Il s’agit cependant d’un processus assez court, leur espérance de vie allant ainsi de quelques mois à quelques années seulement, et c’est la brièveté même de leur existence qui les définit : ils considèrent que chaque instant qui n’est pas consacré aux plaisirs est gaspillé. Ils mènent donc leur vie avec un entrain communicatif.
Les humains : la synthèse
Bien qu’au contraire des autres races de Kaladesh, les humains ne soient pas intrinsèquement liés à l’Éther, ils sont cependant parmi les premiers à avoir considéré ses multiples propriétés comme faisant partie d’un cycle. Ils possèdent ainsi une vue d’ensemble du phénomène, tandis que les autres races en ont une vision plus courte. Lorsqu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, ils entreprennent donc de grandes choses et sont motivés par des objectifs censément inaccessibles.
La Foire des inventeurs
Depuis cinquante ans, des centaines de milliers de nouveaux appareils et machines ont été inventés sur Kaladesh. Le Consulat a donc décidé qu’il était temps de mettre à l’honneur les plus prodigieux d’entre eux. Le moment est ainsi venu pour les inventeurs, des plus prestigieux aux plus controversés, de s’affronter et gravir les marches de la gloire. Que la Foire des inventeurs commence !
Pendant un mois, le champ de foire couvrira tout le centre de Ghirapur, la plus grande ville de Kaladesh. Des stands d’inventeurs jalonneront les rues, les arènes accueilleront toutes sortes de matchs et de courses, et les plus grands génies d’aujourd’hui y prendront la parole. Il y aura de tout : courses d’aéronefs, présentations de nouvelles mécaniques extraordinaires, les dernières nouveautés dans les transports ainsi que des concours d’inventions appelés « démonstrations ». Tous les habitants de Kaladesh y sont conviés.
Les participants s’affronteront dans plus d’une centaine de catégories, mais seules cinq d’entre elles s’assortissent des prix les plus conséquents.
Véhicules
Aéronefs, cargos, voitures de course et autres bolides, péniches, croiseurs et même caravanes participeront à la catégorie « Véhicules ». Ils seront jugés sur leur originalité ainsi qu’en fonction de leurs performances sur la piste. Les courses constitueront les principaux événements des plus grandes arènes et se dérouleront à guichets fermés.
Architecture
Bon nombre des inventions présentées dans la catégorie « Architecture » seront justement les bâtiments, arènes et podiums de la Foire des inventeurs. C’est le choix de leur arène pour les finales des courses, de leur podium pour les démonstrations les plus en vue et de leur hôtel pour y loger les juges et les dignitaires les plus renommés qui constituera les honneurs dévolus aux architectes.
Science de l’Éther
La science de l’Éther est très certainement la catégorie qui a le plus retenu l’attention du Consulat. Le Grand Juge Tezzeret en personne a appelé à ce que concoure toute innovation dans les domaines des « Nouvelles méthodes de raffinage », de l’« Amélioration des techniques d’extraction d’énergie » et des « Moyens de transport de matière alternatifs (Téléportation) ». Les démonstrations de ces inventions promettent d’être intéressantes, car elles ne se limiteront pas à l’aspect théorique.
Armement
Des démonstrations d’armes seront ouvertes au public, sous haute sécurité ; les performances de celles-ci seront jugées et notées par des experts du Consulat. Il y a plusieurs catégories, dont armes à « Longue Portée », de « Défense individuelle », à « Éther », à « Montage sur véhicule » et à « Montage sur automate ».
Constructions zoomorphes
Ce n’est peut-être pas la plus utile, mais la catégorie « Constructions zoomorphes » promet de figurer parmi les plus prisées. Les aficionados de tous âges se rassembleront dans un immense habitat interactif pour regarder ces machines effectuer des démonstrations d’agilité, de vitesse et de force afin de remporter les premiers prix.
Les sociétés d’inventeurs
Les sociétés d’inventeurs sont l’une des pierres angulaires de la vie sociale et économique sur Kaladesh. Qu’il s’agisse de clubs confidentiels ou de structures à implantations multiples réunissant des dizaines de membres, elles regroupent des inventeurs qui partagent les mêmes valeurs et qui s’entraident dans leur quête de création. Toutes seront représentées à la Foire.
Ligue des aéronautes
Il s’agit de la plus grande société d’aéronautes de Ghirapur ainsi que de la plus appréciée. S’il est vrai qu’il existe une affinité particulière qui lie tous les aéronautes, les rites et traditions de la Ligue la distinguent des autres sociétés similaires, et on n’y entre que par cooptation. Tous les membres de la Ligue portent des manteaux verts brodés d’orange et décorés du symbole de l’hélice à dix pales.
Les Charognards de la course
« Charognards débrouillards » est la devise officieuse d’une société d’aéronautes, petite mais très connue, qui ne rate jamais une occasion de participer à une course aéronautique. Ses membres ne sont qu’une poignée, qui se partagent en tout et pour tout trois aéronefs, mais ils figurent parmi les pilotes les plus talentueux de Ghirapur.
La Manche étincelante
Les membres de cette société se sont fait un nom en se spécialisant dans des mécanismes à porter sur soi et, en particulier, qui se fixent aux bras et aux mains. Ce sont pour la plupart des attirailleurs et ouvriers de fonderie qui partagent une même passion pour la mise au point d’appareillages individualisés, prévus pour résoudre un problème particulier.
Les Ferrailleurs
Lorsque les Ferrailleurs se retrouvent, c’est pour une unique raison : faire combattre leurs automates les uns contre les autres. Certes un peu rustres, ils sont toutefois remarquablement minutieux dans leurs créations, cherchant en permanence à les faire évoluer pour tirer le meilleur parti de tel ou tel atout particulier. Leurs automates sont davantage considérés comme des pugilistes que de simples machines, et certains atteignent par eux-mêmes une certaine notoriété.
Les Machines innombrables
Si l’assemblage d’une machine nécessite une loupe et des brucelles, la tâche est du ressort des inventeurs des Machines innombrables. Débordant d’enthousiasme, les membres de cette société possèdent en effet une profonde fascination pour la miniaturisation, dont la maîtrise, pour eux, est l’apanage des ingénieurs accomplis. On leur doit ainsi les automates et mécanoptères les plus petits de Kaladesh ainsi que des sculptures minuscules, uniquement observables à la loupe.
Les Broyeurs de sol
Les Broyeurs de sol, qui forment l’une des nombreuses sociétés aux activités tournées vers les courses, customisent et pilotent tous les véhicules imaginables. Ils possèdent ainsi plusieurs ateliers sur le périmètre du circuit de la Course ovale de Ghirapur et détiennent le record du nombre de médailles décernées.
Les Façonneurs de vie de la Roue verdoyante
La plupart des inventeurs kaladeshis trouvent l’inspiration dans la nature, mais certains vont jusqu’à tenter de reproduire des êtres naturels dans leurs moindres détails. Les Façonneurs de vie de la Roue verdoyante construisent ainsi des automates qui reproduisent parfaitement certaines créatures du plan, mais en général à bien plus grande échelle que les originaux. Ces mastodontes mécaniques imitent cependant les mouvements de leurs homologues biologiques — le pas lourd des rhinocéros, le dodelinement des chameaux ou le trot des chevaux — lorsqu’ils circulent dans les rues de Ghirapur.
Les Tourneurs sur métal
Les Tourneurs sur métal sont un groupe d’artistes fantasques, issus du quartier de Vive-Soudure et spécialisés dans les sculptures cinétiques et, plus généralement, les œuvres d’art subversives, qu’ils exposent ensuite dans les rues. Cette présentation publique constitue le biais qu’ils ont choisi afin de manifester leur refus du conformisme, en utilisant l’Éther pour forger les métaux en d’immenses sculptures, à la fois fonctionnelles et esthétiques. Ces métallurgistes esthètes vivent pour le danger inhérent à leur art et arborent ainsi fièrement leurs cicatrices résultant de brûlures par le feu ou par l’Éther.
Saheeli Rai
Saheeli Rai est considérée comme la plus brillante orfèvre de son temps. En effet, même si on respecte son inventivité, en particulier au travers de ses créations filigranées, on admire surtout sa capacité inégalée à créer des répliques parfaites de toute créature qu’elle a la possibilité d’observer. Sa renommée s’étend d’ailleurs bien au-delà de sa ville natale, Ghirapur, et on prévoit donc que de nombreux villageois n’hésiteront pas à faire le voyage jusqu’à la Foire des inventeurs, rien que pour la chance de contempler de leurs yeux ses créations les plus récentes, voire d’obtenir d’elle un autographe.
Ce que le public ne sait pas, en revanche, c’est que ses talents ne s’arrêtent pas là. C’est en effet une Planeswalker, dont le pouvoir magique est de plier ses mécaniques à sa volonté. Elle est également capable de tisser des fils de métal interminables pour forger des créations d’une beauté inouïe. La plupart de ses modèles s’inspirent de créatures qu’elle a vues sur d’autres plans du Multivers. Elle est intelligente, décidée et dotée d’une personnalité résolument optimiste. Bien qu’aimable en général, Saheeli possède aussi un féroce esprit de compétition, et malheur à qui, sur Kaladesh ou ailleurs dans le Multivers, encourt sa colère.
Dovin Baàn
Inspecteur en chef du Consulat, Dovin Baàn possède le don de percevoir très clairement toute faille d’un système ou défaut d’une machine, et parvient ainsi à prédire avec une confondante précision, non seulement comment ladite structure deviendra déficiente, mais aussi à quel moment. Son vrai pouvoir réside cependant dans sa capacité à corriger la défaillance en question, pour amener la structure à un niveau de quasi-perfection, car il souscrit en effet totalement à la philosophie vedalken selon laquelle rien n’est ni ne peut jamais être parfait, et le Consulat, quant à lui, n’exige pas davantage. Grâce à lui, les accidents causés par les machines du Consulat sont devenus extrêmement rares, et aucune de celles dont il a réalisé l’inspection n’a fait l’objet d’un rappel d’usine. En particulier, sa capacité innée à assurer la sécurité des personnes est la raison pour laquelle le Consulat l’a chargé de l’inspection de la Foire des inventeurs.
Dovin prend son travail très au sérieux. Il a ainsi repéré et éliminé des centaines de risques affectant l’intégrité structurelle des bâtiments, la conception des podiums de présentation, la courbure des circuits et même les rubans, qu’il a jugés trop coupants. Il a même mis en place un plan quasi infaillible pour empêcher les infestations de gremlins. Plus récemment, il a été confronté à un risque inattendu, posé par les renégats : après avoir épuisé presque toutes ses ressources sur Kaladesh pour les contrer, Dovin s’est résolu à faire appel à d’autres Planeswalkers, défenseurs de l’ordre et de la justice, à savoir les Sentinelles.
Chandra Nalaàr
Chandra Nalaàr est une pyromancienne impulsive, qui défend la liberté quel qu’en soit le prix. Elle se bat pour ses convictions avec autant de compassion que de courage, et tient sa nature rebelle et sa fougue de ses parents, dont elle croit qu’ils ont péri quand elle était enfant. Elle pense qu’ils auraient été fiers de la voir rejoindre le groupe de Planeswalkers qui se font appeler les Sentinelles comme de l’entendre jurer de protéger et de défendre le Multivers. Pour Chandra, ce serment lui impose de libérer de toute oppression les habitants de l’ensemble du Multivers, et c’est d’ailleurs ce que ses parents voulaient jadis pour son plan natal de Kaladesh.
Lorsque le Planeswalker Dovin Baàn lui apprend que la sécurité des Kaladeshis est menacée, elle passe immédiatement à l’action, sans y réfléchir. Elle revient alors chez elle pour la première fois depuis la mort supposée de ses parents, prête à revivre de douloureux souvenirs pour protéger la population de Kaladesh.
Nissa Revane
Enthousiaste, dévouée et intimement liée à la nature autour d’elle, Nissa Revane est une Planeswalker qui manipule la magie élémentaire. Quand son plan natal de Zendikar a été menacé, elle a ressenti cette souffrance comme sienne. Sa farouche détermination à défendre son monde assiégé l’a conduite à chercher de l’aide sur d’autres plans du Multivers, et les Planeswalkers qui se sont ainsi joints à elle pour sauver Zendikar des Eldrazi lui ont montré ce qu’il était possible d’accomplir lorsque des êtres dotés de leurs pouvoirs font œuvre commune. Nissa est, dès lors, devenue membre des Sentinelles et a donc fait le serment de protéger même les régions les plus lointaines des Éternités aveugles. Pour elle, son serment lui dicte de se battre au nom de tous les plans et de défendre farouchement la vie présente sur chacun d’eux.
Lorsque son amie, la Sentinelle Chandra Nalaàr, s’est précipitée toutes affaires cessantes pour affronter la menace qui pesait sur son plan natal de Kaladesh, elle l’y a rejointe pour l’assister, voyant là l’occasion de la remercier, dans une certaine mesure, pour l’aide que celle-ci lui avait apportée sur Zendikar. Nissa espère ne pas la décevoir.
Éléments de l’histoire de Kaladesh
Les moments importants dans la saga de Kaladesh sont nombreux, les cinq événements les plus déterminants, dits « Éléments de l’histoire », étant représentés sur des cartes. Vous pourrez les découvrir tous sur la page officielle de Magic à l’adresse MTGStory.com.
La Foire des inventeurs
Après avoir appris du Planeswalker Dovin Baàn que la population de Kaladesh était en danger, Chandra Nalaàr revient sur son plan natal pour la première fois depuis l’embrasement de son étincelle de Planeswalker. Liliana Vess l’y accompagne, autant pour se distraire et se divertir que pour l’aider. Elles y arrivent alors que bat son plein la Foire des inventeurs, qui célèbre l’innovation et la création. Puisque, selon Dovin Baàn, c’est là que les renégats doivent frapper, lorsque Chandra et Liliana aperçoivent un personnage encapuchonné et suspect, elles se mettent à sa poursuite au travers de la Foire.
Capturée par le Consulat
Les deux femmes finissent par rattraper leur suspect, qui n’est autre qu’un Planeswalker, l’ignoble Tezzeret. Il se révèle alors que ce dernier est le Grand Juge de la Foire et qu’il poursuivait lui-même quelqu’un : Pia Nalaàr, la mère de Chandra ! Ce coup de théâtre est un choc pour la mère et la fille, car chacune croyait que l’autre avait été tuée par le Consulat des années plus tôt. L’heure n’est cependant pas aux effusions, car Tezzeret, Dovin et les argousins du Consulat appréhendent alors Pia, l’accusant d’être à la tête du mouvement renégat. Nissa, venue elle aussi sur Kaladesh parce qu’elle s’inquiétait pour Chandra, empêche la pyromancienne de s’attaquer aux forces consulaires en pleine Foire, sans pour autant renoncer à sauver Pia.
Piège sans issue
Reconnaissant en la présence de Tezzeret sur Kaladesh une menace planaire, voire interplanaire, Liliana revient sur Ravnica pour alerter le reste des Sentinelles. Chandra, pourtant, trop impatiente pour attendre des renforts, se lance au secours de sa mère, en demandant, pour ce faire, l’aide d’une vieille amie de la famille, Oviya Pashiri. Cette dernière conduit Chandra et Nissa jusqu’au Dhund, prison consulaire secrète où elle devine qu’on a emprisonné Pia. Mais lorsqu’elles y arrivent, elles sont piégées par Baral, le capitaine du Consulat qui a tué le père de Chandra, tenté d’exécuter la pyromancienne quand elle était enfant, et qui cherche à présent à se venger d’elle pour lui avoir échappé et lui avoir infligé de terribles brûlures. Il emprisonne ainsi les trois femmes dans une cellule qui se remplit rapidement de poison. Chandra et Nissa refusent de se transplaner et de laisser ainsi Madame Pashiri mourir, mais craignent de ne pas avoir le choix. C’est alors qu’in extremis, la porte de la cellule s’ouvre avec fracas, et un guerrier léonin surgit pour les secourir : Ajani Crinièredor.
Confrontation fatidique
Après leur évasion, Chandra et Nissa retrouvent les autres Sentinelles. Le groupe apprend que Tezzeret a l’intention de provoquer Pia Nalaàr en duel lors de la Grande Exposition qui clôture la Foire, ce qui constitue leur unique chance de sauver la mère de Chandra. Alors qu’ils tentent de passer inaperçus durant cette manifestation, Chandra ne peut se retenir de se précipiter dans l’arène quand Tezzeret menace de tuer sa mère. Les Planeswalkers lui prêtent alors main-forte, et elle utilise sa pyromancie pour combattre le mage du métal. Mais, au moment même où ils croient avoir celui-ci à leur merci, il s’échappe. Les autres Planeswalkers sont furieux de le voir s’enfuir, mais Chandra s’en moque, car l’important pour elle est que sa mère soit saine et sauve.
Coup de confiscation
Ce n’est qu’après avoir quitté l’arène qu’ils comprennent que l’affrontement public faisait partie des machinations de Tezzeret. Pendant que les regards étaient rivés sur le duel, les complices du Grand Juge au sein du Consulat confisquaient en effet toutes les inventions présentées dans le cadre de la Foire. À présent, Tezzeret s’est enfermé dans un laboratoire avec son butin, pour entreprendre la construction d’une mystérieuse machine, dont les Sentinelles savent déjà qu’elle sera tout aussi dangereuse que son concepteur. Leur mission sur ce plan est ainsi loin d’être terminée : ils ont aujourd’hui une nouvelle cible et refusent de laisser Tezzeret les berner une fois de plus.
Kaladesh Histoires archivées
Profil du Planeswalker : Dovin Baàn
Profil du Planeswalker : Chandra Nalaàr
Profil du Planeswalker : Saheeli Rai
Profil du Planeswalker : Nissa Revane